—
Née en 1980 à Nice.
DNSEP en 2004 à l’École nationale supérieure d’Art de la Villa Arson, Nice.
En savoir plus : Emilie Perotto
—
Depuis ses études, Émilie Perotto a élu le bois comme matériau de prédilection. Ses sculptures et installations sont autant d’assemblages de formes en stratifié, en aggloméré, en contreplaqué. Le bois, passé à l’ouvrage de l’industrie, formaté et recomposé, fournit les éléments de son jeu de construction. Ces œuvres qui semblent prétexte à apprécier un savoir-faire manuel, d’ordinaire réservé à l’artisanat et soumis à une représentation masculine, rappellent simultanément que l’art n’est plus affaire de genre, qu’il déborde des catégories. La rigueur formelle de ce travail est au service d’un développement poétique proche des listes surréalistes. Ses agencements de modules abstraits sont entrechoqués d’apparitions figuratives invitant à d’autres fils narratifs, fantaisistes. Les planches et copeaux oscillent entre résidus d’atelier, Meccano pour grandes personnes et univers onirique parcouru d’éléphants et de bulles de couleur. Ces douces collisions visuelles et sémantiques déroutent, elles visent à une autre typologie, à une classification ouverte, voire disparate. Les œuvres d’Emilie Perotto incarnent l’alliance entre la complexité de leurs logiques internes et leur présence immanente. L’évocation du naturel reste en arrière-plan de ce travail qui, à l’instar d’autres modes de productions humaines, artisanales et industrielles, façonne et élabore les nouveaux termes d’un langage, lui, tout à fait personnel.
—
Kathy Alliou et Yann Chevallier
Née en 1980 à Nice.
DNSEP en 2004 à l’École nationale supérieure d’Art de la Villa Arson, Nice.
En savoir plus : Emilie Perotto
—
Depuis ses études, Émilie Perotto a élu le bois comme matériau de prédilection. Ses sculptures et installations sont autant d’assemblages de formes en stratifié, en aggloméré, en contreplaqué. Le bois, passé à l’ouvrage de l’industrie, formaté et recomposé, fournit les éléments de son jeu de construction. Ces œuvres qui semblent prétexte à apprécier un savoir-faire manuel, d’ordinaire réservé à l’artisanat et soumis à une représentation masculine, rappellent simultanément que l’art n’est plus affaire de genre, qu’il déborde des catégories. La rigueur formelle de ce travail est au service d’un développement poétique proche des listes surréalistes. Ses agencements de modules abstraits sont entrechoqués d’apparitions figuratives invitant à d’autres fils narratifs, fantaisistes. Les planches et copeaux oscillent entre résidus d’atelier, Meccano pour grandes personnes et univers onirique parcouru d’éléphants et de bulles de couleur. Ces douces collisions visuelles et sémantiques déroutent, elles visent à une autre typologie, à une classification ouverte, voire disparate. Les œuvres d’Emilie Perotto incarnent l’alliance entre la complexité de leurs logiques internes et leur présence immanente. L’évocation du naturel reste en arrière-plan de ce travail qui, à l’instar d’autres modes de productions humaines, artisanales et industrielles, façonne et élabore les nouveaux termes d’un langage, lui, tout à fait personnel.
—
Kathy Alliou et Yann Chevallier
projet présenté sur la page artistes :
Les chiens à rayures ne font pas des chats à carreaux
autoportrait, 2009