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Né en 1965, vit et travaille à Bordeaux
En savoir plus :
Michel Herreria
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Il y a, dans l’œuvre d’Herreria, une volonté de déjouer les stratégies du discours, un désir de rendre lisible les lignes de force qui sous-tendent un réel que sa complexité rend difficilement appréhendable. Cette entreprise de mise au jour est emblématiquement visible dans la pratique largement utilisée par l’artiste du dessin sur carte à gratter, dont le procédé consiste à faire apparaître par prélèvement de la matière des motifs dans l’opacité étale d’une surface noire. Car c’est bien dans ses solutions plastiques que l’œuvre d’Herreria puise ses ressources. Nourrie d’un goût pour la logique et la beauté tautologique de la démonstration, elle ne se prive pas des plaisirs d’une pratique graphique ou picturale assumant joyeusement sa subjectivité. Refusant la pureté essentialiste de la concentration sur une pratique unique, Herreria apparaît comme un homme-orchestre dont l’œuvre fonctionne par sa nature même comme une parabole de la complexité qu’elle décrit. Fractionnée, foisonnante, elle s’inscrit dans une tradition qui innerve l’histoire du XXème siècle, de Dada aux Nouveaux Réalistes, celle d’un art qui tire l’énergie du renouvellement de ses questionnements plastiques dans une certaine conscience historique.
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D’après un texte de Louise Grislain.
Né en 1965, vit et travaille à Bordeaux
En savoir plus :
Michel Herreria
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Il y a, dans l’œuvre d’Herreria, une volonté de déjouer les stratégies du discours, un désir de rendre lisible les lignes de force qui sous-tendent un réel que sa complexité rend difficilement appréhendable. Cette entreprise de mise au jour est emblématiquement visible dans la pratique largement utilisée par l’artiste du dessin sur carte à gratter, dont le procédé consiste à faire apparaître par prélèvement de la matière des motifs dans l’opacité étale d’une surface noire. Car c’est bien dans ses solutions plastiques que l’œuvre d’Herreria puise ses ressources. Nourrie d’un goût pour la logique et la beauté tautologique de la démonstration, elle ne se prive pas des plaisirs d’une pratique graphique ou picturale assumant joyeusement sa subjectivité. Refusant la pureté essentialiste de la concentration sur une pratique unique, Herreria apparaît comme un homme-orchestre dont l’œuvre fonctionne par sa nature même comme une parabole de la complexité qu’elle décrit. Fractionnée, foisonnante, elle s’inscrit dans une tradition qui innerve l’histoire du XXème siècle, de Dada aux Nouveaux Réalistes, celle d’un art qui tire l’énergie du renouvellement de ses questionnements plastiques dans une certaine conscience historique.
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D’après un texte de Louise Grislain.
projet présenté sur la page artistes :
Les ciments MH 2014