PROGRAMMATION : 2012 — 2014
Dossier de presse programmation Arnaudet
PUBLICATIONS
LIVRE VOL 1 –
Maryline Desbiolles
Didier Arnaudet
Lydie Palaric
— 14€50
Édition Confluences
mars 2015
en vente aux éditions confluences
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Né en 1951.
Vit et travaille à Bordeaux.
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Critique d’art et commissaire d’exposition, il a signé de nombreux articles sur les arts plastiques, l’architecture et la littérature, participé à divers projets ouvrages et catalogues, et réalisé plusieurs expositions. Il est l’auteur d’une dizaine de livres publiés notamment aux éditions Le bleu du ciel.
OBJECTIFS DU COMMISSARIAT POUR LA FORÊT D’ART CONTEMPORAIN
Un territoire
La forêt des Landes de Gascogne est un singulier mélange d’images connues, ressassées et de ressources surprenantes, secrètes. C’est un paysage qui, sur toute sa vaste étendue, se révèle composé d’une matière à la fois caractérisée par la répétition et la diversité, le naturel et l’arrangé, la légèreté et la gravité, le visible et l’invisible. Cette capacité à gérer, équilibrer les contraires, les extrêmes, autorise les incursions les plus libres, c’est-à-dire sans limites déterminées, dans un très large champ d’investigations.
Un enjeu
La forêt d’art contemporain se propose de constituer une collection contemporaine, en lien avec le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne, au sein des collections de l’Écomusée de Marquèze, et de développer dans ce territoire un itinéraire ponctué d’œuvres liées aux problématiques les plus actuelles. Il s’agit de faire de chaque étape une possibilité d’approche et de connaissance, de rencontre et de partage de ce territoire et des diverses préoccupations de la création en train de se constituer.
Une exigence
Chaque artiste doit prendre en compte la spécificité de l’espace proposé et inscrire, dans cet espace, en résonance, en opposition ou en décalage avec lui, une œuvre inédite. La question du lieu est donc essentielle et doit irriguer, mobiliser la pensée, la matière et la condition d’apparition de l’intervention. Dans l’ampleur et la spécificité de ce paysage, il faut répondre par le mouvement, l’interrogation et l’inattendu, et tenter de sortir des situations figées, constituées de limites et d’objets. Il faut être attentif à l’effervescence continue et instable de tout ce qui entoure, être plus vif, plus désordonné, en tout cas plus surprenant, moins prévisible, moins cadré. Cette agilité est nécessaire pour saisir l’appel des sensations et des sollicitations, la puissance des résistances, échapper au simple geste d’appropriation ou à la posture de repli, produire l’ouverture des possibles, élargir la perception des choses, se confronter à l’impératif du temps et de l’espace, acquérir une justesse qui fait la qualité d’un rapport au monde et à l’autre.
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Didier Arnaudet